Le meilleur artiste urbain de l’année Stanley Enow. Nominé à plusieurs reprises lors de cérémonies de récompenses internationales, il est devenu en un laps de temps un artiste mondialement connu.Stanley Enow est le nouveau visage au Cameroun, affiches géantes dans les grandes villes, spots publicitaires, campagnes de sensibilisation, concerts, l’artiste est de tous les évènements. En moins d’une année, il a fait irruption sur la scène musicale camerounaise, et à réussit à marquer les esprits en très peu de temps.
En 2013, le public découvre « hein père », un son aux paroles entrainantes et irritantes même pour certains, qui tout de même restent gravé dans les mémoires. La particularité de l’artiste est qu’il mélange le camfranglais au français et fait exprès de tirer sur certains mots pour leur donner une connotation presque triviale. Les jeunes sont conquis.
Le titre gagne plusieurs prix et « Bayangi boy », fils de son papa militaire, livre « Soldier like my papa ». En 2014, il revient avec son single « Tumbuboss ».
Les clips sont à chaque fois pareils : le chanteur est suivi dans son quotidien trépidant, quelque peu ostentatoire, fait de voitures bling-bling, de malles pleines d’argent, de jets privés et de jeunes femmes légèrement vêtues. Un style qui rappelle les vidéogrammes des rappeurs américains, ceux-là qui l’inspirent.
En un an, il a gagné près d’une dizaine de prix et a déjà visité plusieurs pays à travers le monde. On lui connaît notamment le prix de meilleur artiste urbain de l’année, meilleur ariste masculin de l’année, meilleur clip de l’année, etc… Tout ceci en un an. Le jeune garçon originaire de Douala a passé la majeure partie de son enfance à Bafoussam et le chante à tout va. Ses clips révèlent un véritable travail de professionnels, sons d’une clarté et d’une précision qui attirent la plupart de ses fans. Derrière ce phénomène, se cache en réalité une équipe de manager, responsable de la communication, photographe et producteur, décidée à faire de lui une véritable star. Dans sa carrière, tout est géré au mètre carré, et il en est fier. Dans une interview accordée à l’un de nos confrères, Bayangi boy défendait son acharnement en argumentant que ce n’est que grâce à cela qu’il se trouve au sommet aujourd’hui.
Avant d’être connu en tant que rappeur, il était animateur radio, et, a passé son Master bien avant de penser à une carrière musicale, de peur de subir les foudres de son père. Tout récemment, c’est son single « njama njama cow » qui fait le tour des chaines de télévision.
Son refrain, inspiré des cantiques que les générations antérieures chantaient dans les cours de récréation, il a été remixé pour en faire un duo avec le nigérian Sarkodie.
En attendant que la mayonnaise prenne réellement, le chanteur, propriétaire du label musical Motherland Empire, continue de voyager à travers le monde pour recevoir les récompenses qui ne cessent de tomber.
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