James Fréderic Ekwalla Essaka |
Il perpétuera donc, après sa désignation par les siens l’an dernier et l’approbation des pouvoirs publics exprimée en mai 2014, une lignée dont son père, feu Essaka Ekwalla disparu en septembre 2013, a été le précédent représentant.
A l’image de ce dernier, le nouveau chef supérieur est appelé à assumer de multiples fonctions, bien au-delà des traditions des Duala de Deido qu’il a promis de faire vivre.
L’administration avec laquelle il doit collaborer lui a rappelé à travers le préfet combien sa charge est lourde, bien qu’il y soit préparé par ses études supérieures (commerce, sécurité incendie…) et son « tempérament ».
Deido, cité cosmopolite où se côtoient originaires du terroir et melting-pot de migrants camerounais et de bien plus loin, a besoin de connaître ce qu’ordonne et fait le gouvernement. En retour, a ajouté le préfet, les aspirations des habitants du coin doivent être remontées vers l’administration. Frédéric James Ekwalla Essaka aura aussi à veiller sur la sécurité, la bonne santé et la tranquillité du canton où nombre de dancings, bars et communautés religieuses sont souvent à l’origine de bien de soucis…
Autre question épineuse : le commerce sauvage des terres. Le souverain installé devra en somme contribuer au bien-être des Deido et de ceux qui y vivent. Une tâche par trop grande pour ne pas appeler le concours des populations locales et une harmonieuse gestion des contradictions entre « poids lourds », allusion à l’élite des natifs du coin.
Cameroon Tribune
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