Nkoabang, une localité située à moins de 5 kms de Yaoundé la capitale camerounaise, plus précisément dans le département de la Mefou-Et-Afamba, a connu une journée particulière.
Emile B. parent d’élèves régulièrement inscrits au lycée Search lycée de Nkoabang, rencontré par koaci ce matin, raconte, « j’ai demandé à ma femme de passer rapidement au lycée Search lycée pour récupérer nos enfants, dont l’une m’a appelé en larmes ce matin, peu après 9heures. Elle me disait qu’il y avait une violente manifestation dans leur lycée. Une fois sur le lieu, mon épouse a entrainé nos enfants à la maison, en compagnie de quelques-unes de leurs camarades. Et moi, à mon tour je suis venu ici pour savoir ce qui se passe. Je suis membre du bureau de l’Ape, je ne peux vous en dire plus».
La rumeur d’une bousculade ayant entrainé plusieurs morts au lycée, s’est répandue comme une trainée de poudre. Des radios locales ont annoncé plusieurs morts. Sur les lieux, le reporter de koaci a pu remarquer des tables bancs cassés, le portail éventré, des ordinateurs jonchant la cour, preuve d’une violente manifestation.
Plusieurs élèves rencontrés sur place, nous ont fait savoir qu’il n y a eu aucun mort. Mais des blessés graves. Un enseignant interrogé qui n’a pas souhaité donner son nom a laissé entendre qu’il a conduit, à bord d’un car, les élèves blessés aux urgences de l’hôpital de la caisse, à l’hôpital central et dans un centre hospitalier très proche ».
La call boxeuse du coin, ajoute, « il n y a pas eu de morts. Mais près de 50 blessés graves. Ils étaient tous couchés à même le sol. Je voyais comment on les transportait ».
Sur les faits, arrive le proviseur Search proviseur qui a pris la fuite pendant les évènements. Elle a vu la vitre de son véhicule voler en éclats. La vidéo tournée par le photographe amateur situé en face de l’entrée du lycée Search lycée nous montre des scènes d’une rare violence. Des élèves cassants du matériel didactique, des tables bancs, des ordinateurs. Des adolescentes évanouies, couchées à même le sol, à l’entrée du bâtiment administratif.
La cour de récréation offre est vide. Les forces de l’ordre ont mis un cordon de sécurité. Pour y entrer, il faut montrer patte blanche. Selon des indiscrétions glanées auprès du corps enseignant, l’exigence d’un cahier de discipline par le proviseur, serait à l’origine de la colère des élèves.
Lorsque nous quittions les lieux, le cordon de sécurité n’était pas encore levé.
Koaci.com
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