Tuesday, July 28, 2015

Yaoundé: Des trafiquants d’ossements humains interpellés à Nkoteng

humains issus de tombes profanées. 110 os au total dont 82 pour un corps et 28 (encore charnus) pour l’autre ! Le forfait a été commis à Nko-teng au début de ce mois de juillet dans un cimetière abandonné.

Le jeune homme raconte qu’à court d’argent, il se rend un jour chez son ami, Helire Ndouki, 33 ans, pour crier son infortune. L’allié lui propose un job juteux. «Nous devons attendre Maurice Vodou, le patron, à 22h pour nous conduire au lieu du travail. Je m’engouffre dans la voiture, avec la peur certes, mais sans poser des questions. L’engin s’arrête dans un cimetière négligé. Dans la nuit noire, il faut creuser sous les sépulcres.

Mon travail consiste ce soir-là, à tenir la lampe-torche », se souvient le suspect. Le magot tombe après la sale besogne et Gilbert Désiré Ebogo avoue avoir empoché 150.000F ! Il disparaît dans la nature jusqu’au jour où une nouvelle précarité financière le secoue.
Il retourne sur ses pas en ce début du mois de juillet, raconte-t-il.Le vieil ami, amusé de sa torpeur lui confirme que l’activité continue et qu’elle est même devenue plus lucrative.

D’ailleurs les demandes fusent. Sur le coup, deux commandes sont exprimées. Cette fois, c’est deux millions qui sont en jeu, apprend-il. Le cabinet de Martin Mbarga Nguélé, le délégué général à la Sûreté nationale était déjà informé le 06 juillet dernier. Le chef du corps de la police saisit ses collaborateurs de la police judiciaire qui prennent des dispositions. Le lendemain, Gilbert Désiré Ebogo, Helire Ndouki et leurs complices Augustin Tinang sont pris la main dans le sac. 82 ossements issus d’un corps, sont prêts à être livrés. Les 28 autres, issus d’un autre corps subissent encore le « lavement ».

En fait, ils sont enfouis dans du sable dans une carrière de la ville pour être dépouillés de la chair.

Les prévenus ont d’abord été conduits à Yaoundé pour exploitation. Ils ont été ramenés à Nanga Eboko dans la journée de vendredi 24 juillet pour être présentés au procureur de la République.
L’officier de police judiciaire Alain Roland Bayangona Oloumou, parlant au nom du directeur de la police judiciaire, a indiqué que tout le réseau de ce macabre trafic n’est pas encore démantelé. Il est certain que les trois mousquetaires ne sont que la face visible de l’iceberg.

237online

No comments:

Post a Comment

Don't Forget To Join US Our Community
×
blogger tipsblogger templatesWidget