L’affaire Lydienne Yen Eyoum va-t-elle rebondir en France, alors que l’avocate franco-camerounaise a été condamnée à vingt-cinq ans de prison au Cameroun en septembre ? C’est en tout cas le souhait de ses avocats français.
Dans une lettre datée du 29 octobre, dont Jeune Afrique a obtenu copie, Caroline Wassermann et Christian Charrière- Bournazel, qui défendent la Franco-Camerounaise Lydienne Yen Eyoum, ont demandé à Sabine Kheris, juge au tribunal de Paris, de pousser plus avant ses investigations dans le dossier de leur cliente.
Condamnée par la justice camerounaise à vingt-cinq ans de réclusion pour détournement de fonds publics, celle-ci a déposé plainte en France pour détention arbitraire. Ses défenseurs invitent donc le magistrat à se rendre à Yaoundé afin de procéder à son audition et à toute action qu’elle estimera utile auprès de la Société générale et de la SGBC, sa filiale camerounaise.
Ils espèrent ainsi obtenir un “éclairage précis” concernant la transaction entre ladite SGBC et l’État camerounais dans laquelle Lydienne Yen Eyoum est intervenue en 2003 et qui est la cause de sa condamnation.
Jeune Afrique

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